Administrativement, Pivot n’a même pas 8 mois. Et pourtant, la jeune pousse française en est déjà à son deuxième tour de table, une soixantaine de jours après une levée en pré-amorçage de 5 millions d’euros. L’objectif est ambitieux : devenir le leader européen dans le marché des solutions de gestion des dépenses. Chronique d’une success story.
Qui est Pivot ?
Pivot est une startup parisienne fondée en mai 2023 par d’anciens dirigeants de la French Tech :
- Marc-Antoine Lacroix, qui fut directeur technologie et produit de la néo-banque Qonto ;
- Romain Libeau, ex CMO et COO de la fintech Swile ;
- Estelle Giuly, ingénieure experte en automatisation de workflows.
Dans le secteur relativement vieillissant de la gestion des achats, les trois fondateurs ont souhaité donner un coup de pied dans la fourmilière et venir concurrencer les solutions de procurement complexes développées dans les années 1990. « Ces outils sont en décalage avec les attentes actuelles des utilisateurs, en recherche d’interfaces intuitives et de solutions prêtes à l’emploi », explique Romain Libeau, PDG de Pivot, dans un communiqué de presse.
Pivot mise donc sur une prise en main rapide et intuitive, mais aussi sur l’IA pour simplifier les processus d’achats afin d’actionner un puissant levier de profitabilité. « Concrètement, le logiciel vérifie si le fournisseur est fiable, s’il paie bien son URSSAF, si le tarif semble correct et en déduit le niveau de criticité du projet, explique Romain Libeau.
Quels sont les principaux objectifs de la levée de fonds ?
La première levée de fonds de 5 millions d’euros avait permis à la startup de se lancer, mais les ambitions ont rapidement dépassé l’enveloppe. « Le plan construit avec le montant de la première levée fonctionnait bien, mais avec ses limites, par exemple en termes de force de frappe pour la commercialisation », explique Romain Libeau dans une interview accordée à Maddyness.
Les fonds fraîchement levés devraient permettre à Pivot d’accélérer dans un marché européen plutôt mature mais qui reste dominé par des concurrents américains très bien financés. « L’objectif est de prendre une position de leader européen ».
